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Une question que se pose François Béranger, auteur, compositeur, interprète.
‘Je ne suis ni désespéré, ni cassé, ni battu. Les constats que je fais, les dénonciations que je tente sont l'expression d'un certain esprit de résistance. S'il faut, un jour, chanter clandestinement dans les catacombes, j'y serai.’
On le dit contestataire. Il l'est. Ecorché ? Révolté ? Idéaliste ? Sans doute. Artiste authentique, intègre, il a excellé dans de nombreux genres de musique et de textes.
Mort en 2003, il nous a laissé, je ne sais quand, le récit sélectif de son expérience de vie. Le récit tient plus du témoignage que de la biographie. En somme, un portrait fragmentaire, sincère, riche.

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'L’auteur aujourd’hui proclame l’absolu besoin qu’il a du concours du lecteur... un concours actif, conscient, créateur. Ce qu’il lui demande, ce n’est plus de recevoir tout fait un monde achevé, plein, clos sur lui-même, c’est au contraire de participer à une création, d’inventer à son tour l’œuvre…'

Pour enrichir la réflexion, lisez l'article 'De l’œuvre à l’œuvre d'art'. Plus.

'Alors que le roman traditionnel semble détenir une vérité, le roman moderne fait découvrir le règne du discontinu : les significations du monde ne sont plus que partielles, provisoires, contradictoires.'
Une analyse / réflexion parue dans 'Le cours de français'. Pour le texte intégral, cliquez ici.
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Un petit ouvrage paru chez Folio 'Nouvelles formes du récit' propose quelques considérations sur l'écriture romanesque. 
Les histoires, les aventures, les actions sont-elles désormais l'apanage des séries télé et des mauvais livres, s'interroge Christian Garcin ?
Le plaisir de lecture serait-il le seul critère de valeur d'un roman, comme le soutient Julien Gracq ?
Les ingrédients et les tendances du romanesque décrits dans le livre m'ont paru intéressants. En revanche, la plupart des extraits proposés pour étayer le propos m'ont semblé indigents.

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‘Moins un livre est écrit plus il a de chance de plaire, puisque le grand lectorat ne s’intéresse pas à la manière de représenter un sujet, mais au sujet lui-même. On a le sentiment que la littérature s’écrit malgré elle, sans être signée, elle se fait l’écho des voix anonymes de la culture-industrie. Les auteurs refusent de se soumettre à une forme de pénitence poétique pour ne pas effrayer le grand lectorat.’

Philippe Vilain, extrait d’une interview parue dans Le Magazine Littéraire.

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